Différences entre maquette et prototype

prototype

On ne peut que vanter les prouesses qui peuvent être faites grâce à des logiciels pour « créer » un objet en 3D sur ordinateur. Ces dessins réalistes permettent d’avoir une idée de ce à quoi un objet peut ressembler, une fois construit. Mais il existe des solutions ; utilisées par les entreprises ; pour savoir si oui ou non, un objet peut faire l’objet d’une production en série.

Qui peut demander des maquettes et de prototypes ?

Certains secteurs d’activités sont très concurrentiels. Il faut sans cesse penser à évoluer et renouveler la gamme pour séduire le financeur, dans un premier temps et l’acheteur, ensuite, si le produit est fabriqué. Mais comment susciter l’envie à partir de simples dessins ? Parce que c’est tout simplement impossible, à un certain stade du projet, il est impératif de matérialiser l’objet pour le rendre plus réel, plus tangible.

Dans ce cadre, les secteurs de l’aéronautique, du monde ferroviaire, maritime ou encore automobile (entre autres), font appel à des entreprises extérieures pour créer une maquette et un prototype.

Maquette et prototype : quels sont leurs rôles distincts ?

Dans le cadre d’objets volumineux et amenés à faire du transport de personnes, il est primordial de pouvoir valider de nombreux points ; que ce soit esthétiques ou techniques. Pour ce faire, en respectant les fichiers et les côtes donnés par le client, les entreprises spécialisées fabriquent une maquette à l’échelle 1. Cette échelle représente l’objet en grandeur réelle.

Différentes matières peuvent être utilisées pour réaliser cette maquette. La forme est conçue par fraisage, grâce à des machines-outils de dernière génération, qui obéissent à un programme informatisé, en liaison directe avec le cahier des charges du client.

La maquette se veut la matérialisation statique de l’objet ; c’est-à-dire qu’elle permet d’avoir une idée concrète de sa forme finale. Les choix esthétiques, aérodynamiques ou hydrodynamiques, par exemple, en fonction du produit, sont ici validés, grâce à elle. Enfin, vient la phase de prototypage. Au contraire de la maquette, le prototype peut être considéré comme le premier exemplaire de l’objet. Il comprend toutes les caractéristiques physiques, mais aussi techniques et technologiques et ce sont ces derniers points que vont confirmer les ingénieurs et les techniciens de la marque cliente.

La finalisation du projet avec le prototypage

Le prototype permet d’être essayé, dans les conditions réelles. On peut donc vérifier si les normes de sécurité sont intégralement respectées pour l’accueil de passagers ou de conducteurs. Les normes environnementales entrent également en jeu (dégagement de substances volatiles polluantes, par exemple).

Une fois que tous les points sont validés par le client, le prototype finalisé peut être exposé. Quand on se rend au salon de l’Automobile, par exemple, ce sont des prototypes qui sont montrés au public, mais aussi à la presse. Des essais peuvent être réalisés par des personnes extérieures. Les remarques peuvent être très positives, mais des commentaires mitigés peuvent avoir un impact sur la mise en production. Cette dernière peut être repoussée, voire carrément annulée.

La maquette et le prototype représentent ni plus ni moins l’avenir potentiel d’un produit. Si les côtes et le cahier des charges sont fournis par le client, il faut toute l’expérience et le savoir-faire des techniciens et des mouleurs pour fabriquer ces tests grandeur nature et en faire des objets prêts à faire leur apparition sur le marché.